Maritime / Un consortium néerlandais imprime et teste des pièces de rechange de navires

Cet été, dans le port de Rotterdam, 27 entreprises tentent de déterminer si l’impression 3D de pièces de rechange de navire peut répondre aux exigences strictes du transport maritime. Le consortium a été initié par InnovationQuarter en étroite collaboration avec le Port de Rotterdam et RDM Makerspace, ainsi que Aegir-Marine.

Dans le cadre du projet « 3D printing of maritime spare parts », le consortium maritime va imprimer en 3D et tester diverses pièces de rechange des navires (hélices, composants des systèmes de propulsion, tuyauteries…) avec des résultats prévus à la fin septembre.

Des pièces de rechange imprimés localement

Quatre pièces sélectionnées parmi 30 seront imprimées en 3D et testées dans un court laps de temps. Ces essais de pièces de rechange imprimées 3D doivent permettre de vérifier leur fonctionnalité et la résistance des produits. Une décision sera alors prise pour savoir si les pièces de rechange seront conformes aux normes et donc pour pouvoir être utilisées. L’enjeu consiste à gagner en rapidité d’intervention quand un navire est dans un port de l’autre côté du monde et a besoin de changer une pièce imprimable en 3D localement.

Les objectifs principaux du projet sont l’innovation et la collaboration entre tous les partenaires.

« L’innovation est une de nos priorités, nous avions déjà étudié les possibilités de l’impression 3D pour notre entreprise. Rejoindre ce consortium fût donc naturel », dit Robert van Herwaarden, directeur général de la production Aegir-Marine. « Je trouve que la sélection des 4 produits a été un processus d’apprentissage en soi. Que peut-on imprimer en 3D ? Quand est-ce rentable et quels en sont les avantages ? »

Impression 3D dans la pratique

Au-delà des aspects économiques et de la faisabilité de l’impression 3D dans ce domaine, les partenaires du projet créent également une base de données. Cette base de données permettra aux compagnies maritimes de choisir les matériaux, les méthodes de fabrication et les procédés de post-production.

L’impression 3D réelle des pièces de rechange se déroulera en Juillet et Août de cette année. Les pièces seront ensuite testées en septembre, avec un rapport à suivre. Le rapport d’avancement du projet sera présenté lors des World Port Days de Rotterdam, début septembre. Les résultats définitifs seront présentés lors d’une conférence 3D printing prévue au Port de Rotterdam à l’automne 2015.

Dans un deuxième temps, un lab impression 3D spécifique au domaine maritime pourrait voir le jour.

Sources : communiqué InnovationQuarter et 3D Print.com

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