Jean-Louis Casquette, l’impression aux bouts des doigts !

Le 8 octobre dernier, le réseau 3D Hubs Lille proposait une rencontre durant laquelle nous découvrions la marque Jean-Louis Casquette, présentée par Victoire MATHOT, actuellement en Msc Entrepreneuriat à l’EDHEC, qui soutient le développement français de la marque depuis Lille.

Interview de Victoire MATHOT, Business Developer France chez Jean-Louis Casquette.

Commet l’idée est-elle née ?
Victoire Mathot : Un soir, alors que Jean-Baptiste Fontes et son meilleur ami Louis se promenaient dans les rues de Brooklyn, ils eurent l’idée de la bague-casquette : « Pourquoi ne pas réaliser un bijou casquette qui nous habillerait ? ». Tous les deux, inspirés par les casquettes qu’ils avaient, alors, vissées sur la tête, décidèrent que leurs doigts auraient aussi le droit d’être stylés. Imprimée en 3D, la première bague The Original Caskate a été réalisée très rapidement. Pendant les deux mois qui ont suivi sa conception, elle a été vendue à plus de 150 exemplaires. Depuis, des colliers , des boucles d’oreilles et des bagues sont venues agrandir la famille Jean-Louis Casquette.

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Pourquoi des bijoux imprimés en 3D ?
Jean-Baptiste Fontes était justement en stage chez Shapeways, une société spécialisée en impression 3D. C’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers cette technologie pour concrétiser son idée sans avoir de bases, ni en joaillerie, ni en moulage. En une modélisation et un claquement de doigts, la première Caskate était née. Le plus grand avantage de l’impression 3D est, à notre sens, la customisation. Lorsque vous achetez une bague chez Jean-Louis Casquette chaque modèle est presque unique. La casquette est aussi un marqueur de personnalité. Libre à nos clients d’y ajouter leurs initiales ou le logo de leur club de basket préféré car, avec l’impression 3D, tout est possible.

Bijoux + Casquette = une niche inattendue. Comment pensez-vous vous développer ?
Pour le moment les Caskate fonctionnent bien à New-York mais nous souhaiterions désormais conquérir la France. Terre d’innovation et de révolutionnaires, nous ne doutons pas que les Français se reconnaîtront dans Jean-Louis Casquette : une marque marrante, décalée et originale. D’ailleurs, la French Tech, le collectif des startups françaises, a choisi Jean-Louis Casquette pour figurer dans sa liste de Noël 2015 afin de faire connaître des produits géniaux à nos compratriotes. Nous allons aussi sortir un nouveau produit avant Noël qui permettra à tous les jeunes cadres de France qui portent des costumes de réveiller le porteur de casquette qui dort en eux. Je vous invite d’ailleurs à nous suivre sur les réseaux sociaux pour découvrir le tout dernier-né de la gamme Caskate.

Quel est le business model ?
Le business model est assez simple. Nous n’avons pas de stock. Nous faisons du sur-mesure dès que nous recevons une commande sur notre site www.jeanlouiscasquette.com et nous utilisons ensuite la marge pour réaliser des stocks pour les magasins physiques. Nous sommes actuellement référencés dans deux boutiques à Manhattan et une boutique à Brooklyn. Autre atout, nos produits sont disponibles dans de nombreuses matières : en bronze, en argent, en acier classique, en acier plaqué or, en acier noir mat et en plastique dans une gamme variée de couleurs.

Quel développement prévoyez-vous ?
Je vis à Lille où je fais un Msc en Entrepreneuriat à l’Edhec. L’écosystème entrepreneurial dans le Nord est très stimulant. J’ai visité Euratechnologies et la Plaine Images et j’ai rencontré beaucoup de chefs d’entreprises avec lesquels nous comptons monter des partenariats que ce soit dans le domaine du sport, de la fintech ou même de la gastronomie. Avec un peu d’imagination, d’entraide et de contacts, tout est possible. A long terme, nous aimerions que les Français et les Françaises n’aient plus les doigts nus et que chacun porte sa propre Caskate personnalisée.

Pourquoi créer son entreprise à New-York ?
Qui plus est avec un nom très « frenchy » ?
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Le créateur et fondateur de Jean-Louis Casquette, Jean-Baptiste Fontes habite à New-York. Il a donc naturellement monté son entreprise sur place tout en souhaitant garder un ton irrévérencieux et décalé, d’où le nom très « Frenchy ».
Les New-yorkais envient l’audace et le goût des Parisiens. Les Parisiens quant à eux sont impressionnés par le style des New-yorkais. Jean-Louis Casquette se trouve donc au point de rencontre de ces deux cultures.

Qu’est ce qui a été le plus facile dans la création de l’entreprise ? Et le plus difficile ?
Curieusement le plus facile a été de travailler sur un projet qui venait d’une blague et le plus difficile a aussi été de travailler sur un projet qui venait d’une blague ! Il a fallu être très structuré pour ne pas se laisser déborder. Mais comme tout belle aventure entrepreneuriale l’enthousiasme et les belles rencontres ont permis de garder le cap.

Merci à Victoire pour cette interview !

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